
Récemment, je me suis retrouvé dans une petite période emplie de joie, de bonheur et d’amour. C’est une sorte de retour à l’innocence, une remémoration de l’époque de la pureté. Entendez par là que j’avais déjà vu Evangelion, mais que le monde fabuleux du hentai m’était totalement inconnu. Et en plus j’étais heureux, Thomas le Train n’avait pas encore déboulé dans ma vie et mes mercredi matins n’étaient pas occupés par des heures de cours inutiles. Mais nous reparlerons de tout cela dans un prochain article.
Dans cette période de nostalgie, j’ai donc décidé de dépoussiérer ma bonne vieille playstation, amie chère à mon cœur qui m’a servi durant de nombreuses années. C’est donc en étant toute joie et la larme à l’œil que je vais vous parler d’un des jeux qui m’a le plus marqué sur ce support : Tail Concerto. C’était en fin d’année 98, aux alentours de la douce fête de Noël, moment où l’on fait chier ses parents pour avoir le cadeau super cool que tous les copains jalouseront, que ce petit jeu fit son apparition dans ma ludothèque. Comme vous vous en doutez, Ocarina of Time s’est ramené au même moment, et c’est là que la magie de la flemme intervint. Pour jouer à la Nintendo64, il fallait débrancher des câbles derrière la télé, juste parce que je comprenais pas le fonctionnement d’une multiprise. J’ai donc décidé de jouer à Tail Concerto, petit jeu dont je ne connaissais rien mais au chara-design qui me paraissait quand même super cool. Et à cette époque, il fallait quelque chose de beau et de mignon pour le traumatisme post-Evangelion. Ce rôle a été parfaitement rempli. C’était beau, frais et ça anticipait sur ce que voulait faire TMS avec Sonic X, c’est à dire transformer les enfants en amateurs de furry (mais c’était fait avec beaucoup plus de classe et en voici la preuve).
L’histoire se déroule sur le continent flottant de Prairie, endroit merveilleux composé d’îles volantes. Les gens (des chats et chiens anthropomorphes) y vivent grâce à d’anciens artefacts qu’ils extraient de mines. Ils sont les vestiges d’une ancienne civilisation qui se serait éteinte, party hard, tout ça. D’autant plus qu’il y aurait eu un Géant de Fer franchement pas sympa qui peut revenir à la vie avec cinq cristaux. Ce genre d’histoires dans les jeux-vidéo, on sait toujours qu’on en entendra reparler d’ici la fin. Je hais les anciens…
Le point de départ de cette aventure est donc le réveil Waffle Ryebread qui, à cause de l’appel de son patron, doit arrêter de rêver et écourter ses vacances, comme tout bon héros de jeu vidéo lorsqu’il a droit à une pause. Les Chats Noirs, aucun rapport avec ce cher Train Heartnet ou la charmante amie de Spidey, sont de méchants terroristes, qui sèment la zizanie en ville. Leurs activités sont d’ailleurs très variées, allant du kidnapping au tag de carottes et de têtes de chatons sur les murs. Folie.
Notre protagoniste part donc arrêter les brigands à l’aide de son mécha jeteur de bulles. Oui, vous m’avez bien lu, nous incarnons un chien dans un mecha lance-bulles. A partir de là, on peut s’attendre à du fun à l’état pur. La recette est donc simple, on arrive en ville, les chatons font les méchants, on les capture à l’aide de notre awesome weapon et on va capturer leurs chefs. En entrant donc dans cette salle, nous avons droit à une cinématique toute animée nous, elle est pas belle la vie ? Les trois soeurs, Alicia, Stair et Flare Pris sont là pour nous empêcher de les arrêter avec un robot géant à tête de chat. Ce qui, comme toujours pour les méchants dans ce genre de situation, échoue lamentablement. Forcé à battre en retraite à bord d’un ballon super awesome, notre trio de scélérates laisse malencontreusement tomber un cristal derrière lui. Nous avons droit à une autre cut-scene où l’on aperçoit Fool, un mystérieux chat, parler aux trois soeurs et leur demander de rapporter les cristaux. On se demanderait presque si il a un lien entre ce cristal volé et les cinq cristaux qui servent à donner la vie au Géant de Fer de la légende. Mais ce serait beaucoup trop absurde, et ces histoires sont là pour effrayer les gosses. Mais passons sur ce scénario qui paraît extrêmement simpliste, et parlons de l’aventure en elle même.
De gauche à droite : Stair, Alica, Flare. Un peu partout : Les chatons.
Le gameplay est donc relativement simpliste. Une touche pour attraper les objets/chatons, une pour lancer des bulles et une autre pour sauter. On progresse donc de zone en zone, enfermant les chatons dans des bulles pour les ramasser et les envoyer en prison, on attrape leurs bombes pour les leur renvoyer et on saute de plateformes en plateformes dans les moments le demandant. Il y a même un passage où l’on utilise un jetpack, que l’on nous retire juste après et un autre où on conduit un minecart… La recette est donc simple et plutôt efficace. Pour ce qui est des graphismes, franchement, je me suis pris un grosse baffe virtuelle ! Il est très bien foutu pour l’époque, avec un univers sympathique et le fait que Nobuteru Yuki soit au chara-design, ça ne trompe pas. Si se payer le chara-designer d’Escaflowne s’est pas la classe, alors je sais pas ce qui peut l’être. La musique effectue terriblement bien son rôle et ils ont laissé les voix japonaises ! Je suis tellement joie ! Si seulement ils faisaient ça plus souvent…
La maniabilité n’est pas toujours souple, et même un peu lourde, notamment lors des phases de plateformes. La caméra est une méchante fille que nous ne pouvons pas diriger, ce qui est plutôt ennuyeux dès le début du jeu, et parfois handicapant à la fin. Je hais les moments de viol anal juste parce qu’on estime mal la distance de la plateforme, celle-ci se situant… derrière nous ! Donc quelques petits problèmes se posent par-ci par-là. Le jeu n’est pas exempt de défauts, bien au contraire. La durée de vie plus que faiblarde peut aussi lui être reprochée, mais elle empêche le jeu de devenir trop répétitif. Pour l’allonger, on pourra noter un système de collection de photos à trouver tout au long du jeu. Mais même avec lui, on ne gagne pas beaucoup de temps.
C’est marrant, mais en fait, sur le côté technique, je trouve vraiment pas grand chose à dire sur ce jeu. C’est carrément pauvre. D’un côté, c’est pas un test que je fais, juste donner mon avis.
Après avoir vu des vilains avec un tel excès de charisme et aussi effrayants, un univers aussi coloré, des musiques aussi mignonnes et un gameplay aussi spécial, le jeu ne peut être qu’un mec sympa. Et il y a même des rebondissements scénaristiques ! Parce que j’étais bien parti pour spoiler tout le jeu dans cet article moi. Mais… voilà. Je me suis retenu. Et vous en avez de la chance, je vous le ferai peut-être en vidéo, irradiant votre écran et vos enceintes de mon charisme. En définitive, il s’agit d’un petit jeu plutôt sympathique et à l’univers envoutant qui vous comblera le temps de quelques heures en vous rappelant votre enfance. Où l’enfance des autres…
En cadeau bonus, la cinématique d’intro, parce que même si c’est kitsch de nos jours, j’adorais ça étant jeunot. Enfin, dès que j’ai une connexion décente, je la mets…
Tiens espèce de non handicapée : http://www.youtube.com/watch?v=SfVcresdBeA&feature=related
lol furries
La suite est prévue en europe (mais sans date)
Elle est sortie au Japon sous le nom de Solatorobo
Et ca claque du fessier
+1, que des gens avec du gout dans se Sat !